Outre deux séquences plus libres (trombone et vibraphone), « Droite, hommage à LeCorbusier» utilise dix matériaux de base dont les durées sont marquées par des repères percussifs, comportant des sons instrumentaux et les textes. Uniquement deux phrases de LeCorbusier sont citées, extraites d’« Urbanisme», mais l’hommage s’étend à l’ensemble de son œuvre plastique, sans pourtant entériner complètement les théories fonctionnalistes enthousiastes que sous-tendaient sa démarche. Comme le signifie son titre, cette pièce est dépouillée. Elle s’élabore sur l’exploitation des matériaux de base, à la manière de modules architecturaux. Par de légères transformations, de substitutions ou de dé-constructions et de re-constructions, une architecture temporelle est mise en place, dont la motivation consiste en la recherche d’agencements variés et ambigus, à partir de l’emploi rigoureux de quelques éléments simples. DL